L’ERREUR ET LE COURAGE!
Huuuuum, vous venez de consulter votre équipe seulement pour la forme,
vous vous surprenez à raconter pour la 3ème fois cette semaine votre glorieux passé,
vous fuyiez ce collaborateur que vous croyez bavard,
vous avez recruté celui-la parce que vous êtes certain qu’il est moins bon que vous,
vous êtes flou,
vous n’avez pas su dire non,
vous venez de rejeter la faute sur les autres,
vous avez oublié de donner un important feedback,
et enfin, vous venez de faire le contraire de ce que vous prônez.
Des erreurs, nous en faisons tous, en revanche, mieux vaut ne pas les accumuler.
Aussi, faites preuve de courage: mieux vaut faire face à ces défaillances et affronter les problèmes.
Être leader nécessite de veiller au but à atteindre, de donner une direction avec un optimisme réaliste, mais il n’y a rien de dommageable à commettre une erreur s’il elle est affrontée, expliquée, corrigée. Par contre ne pas prendre la responsabilité de ses actes est dommageable pour la mobilisation des équipes.
Assumer les conséquences, cela nécessite une grande confiance en soi, peut-être celle-là même qui vous a fait commettre momentanément une erreur, car vous avez agi de manière autonome.
Maintenant, soyez responsable.
Apprenez à assumer votre propre responsabilité pour les erreurs commises, c’est cela le courage de vaincre.
Le courage (dérivé de cœur) est une vertu qui permet d’entreprendre des choses difficiles en surmontant la peur et en affrontant une forme de danger ou une souffrance.
Depuis l’antiquité et dans la plupart des civilisations, le courage est considéré comme l’une des principales vertus, indispensable au héros.
D’un point de vue moral le courage doit être guidé par le sens de la justice.
Si l’expression « courage managérial » est souvent employée, on a parfois du mal à déterminer ce qu’elle recouvre clairement : pouvoir, détermination, décision, volonté ? Rien de tout ça, affirme le philosophe Eric Delassus qui associe le vrai courage à la vulnérabilité et invite chaque manager à assumer la sienne tout en accompagnant celle de leurs collaborateurs. Une définition qui rejoint l’éthique du « care », la notion de management bienveillant et confiant et permet surtout d’éviter de confondre courage et autoritarisme. Le pire des contresens!
Manager, vous n’êtes ni un héros ni un surhomme.
Apprenez à bien vous entourer et soyez responsable; appuyez-vous sur les autres, cela aussi c’est être courageux.
