TÉLÉTRAVAIL ET MANAGEMENT

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Retour au bureau et télétravail, les Français veulent avoir le choix

Dans cette étude CSA pour Novartis réalisée fin mai 2021, les Français font part de leurs espoirs et appréhensions sur le retour au travail en présentiel. Ils dressent également un bilan contrasté de l’impact de la crise sanitaire sur les nouvelles façons de travailler et de manager. Deux enseignements : 76% des Français souhaitent que le télétravail perdure à un rythme de plusieurs jours par semaine. En revanche, ils attendent une évolution des modes de management et d’encadrement des salariés, au profit de plus d’autonomie et d’un bien-être accru au sein des entreprises.

Si 81% des Français voient globalement de façon positive le retour au bureau, ils espèrent tout de même pour 76% d’entre eux garder plusieurs jours de télétravail par semaine. Les Français désirent conserver « les acquis » induits pendant la crise sanitaire et permis par le télétravail, à savoir la souplesse et de la flexibilité (17%) ou encore le gain de temps apporté par l’absence de transport (13%).

DE NOUVELLES FAÇONS DE MANAGER

Le télétravail, la souplesse et la plus grande autonomie accordée de fait aux salariés n’a pas été vécue de manière homogène. Si dans 30% des cas, le télétravail a permis de concilier vie privée et vie professionnelle, pour 17% des Français, le télétravail a surtout généré une charge plus importante de travail, avec peu de déconnexion possible. Ces ressentis disparates interrogent les entreprises et les managers sur les nouvelles façons d’encadrer et de suivre les collaborateurs en présentiel et à distance.

61% des Français souhaitent que les modes de managements soient modifiés pour leur laisser plus d’autonomie. Ils sont 60% à désirer que la crise sanitaire puisse être porteuse de changements, avec un intérêt accru des entreprises pour la prise en compte du bien-être physique et physiologique de leurs salariés (62%), par l’importance de la convivialité et sociabilité dans les entreprises (64%).

Mais les Français restent prudents, voire sceptiques, quant à la façon dont les modes de management risquent d’évoluer.

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